C'était il y a 30 ans
On constate que ce sont toujours les mêmes arguments xénophobes : les immigrés prendraient le travail des "Français", et lorsqu'ils n'en ont pas, on les paierait à ne rien faire.
Or cette opposition entre immigrés et Français est fausse, car les populations étrangère et immigrée sont deux choses différentes ; un immigré n'est pas nécessairement étranger, certains ayant pu devenir français.
Voici donc quelques éléments statistiques pour éviter les contre-vérités sur l'emploi des immigrés :
En France, en 2008, selon l'INSEE, la population immigrée en âge de travailler (15 ans ou plus) était de 2 496 milliers d'individus, contre 25 487 milliers de non immigrés en âge de travailler. Cela relativise le "poids" de l'immigration, qui ne se chiffre pas à 10 millions comme cela a pu être dit par un élu de la Meuse.
En 2008 toujours, on comptait 328 milliers de chômeurs immigrés contre 1 743 milliers de chômeurs non immigrés. Les chômeurs non immigrés sont donc certes plus nombreux, mais en réalité les immigrés sont plus touchés par le chômage : 13,1% d'entre eux n'ont pas d'emploi, contre 6,8% des non immigrés. Les non immigrés ne sont donc pas défavorisés sur le marché de l'emploi, bien au contraire.
Enfin, si les immigrés comptent plus de chômeurs parmi eux, ils ne sont pas pour autant plus paresseux que les non immigrés : ces deux groupes ont des taux d'activité respectifs de 55,8 et 56,2%.
Or cette opposition entre immigrés et Français est fausse, car les populations étrangère et immigrée sont deux choses différentes ; un immigré n'est pas nécessairement étranger, certains ayant pu devenir français.
Voici donc quelques éléments statistiques pour éviter les contre-vérités sur l'emploi des immigrés :
En France, en 2008, selon l'INSEE, la population immigrée en âge de travailler (15 ans ou plus) était de 2 496 milliers d'individus, contre 25 487 milliers de non immigrés en âge de travailler. Cela relativise le "poids" de l'immigration, qui ne se chiffre pas à 10 millions comme cela a pu être dit par un élu de la Meuse.
En 2008 toujours, on comptait 328 milliers de chômeurs immigrés contre 1 743 milliers de chômeurs non immigrés. Les chômeurs non immigrés sont donc certes plus nombreux, mais en réalité les immigrés sont plus touchés par le chômage : 13,1% d'entre eux n'ont pas d'emploi, contre 6,8% des non immigrés. Les non immigrés ne sont donc pas défavorisés sur le marché de l'emploi, bien au contraire.
Enfin, si les immigrés comptent plus de chômeurs parmi eux, ils ne sont pas pour autant plus paresseux que les non immigrés : ces deux groupes ont des taux d'activité respectifs de 55,8 et 56,2%.
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